Le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (2019) a souligné que « bien que les femmes autochtones ne représentaient que 4 % de la population canadienne en 2016, elles constituaient près de 50 % des victimes de la traite des êtres humains. Près d’un quart d’entre elles avaient moins de 18 ans. »
Pourquoi les femmes et filles autochtones sont plus vulnérables? Selon l’Ontario Native Women’s Association, les causes sont (site en anglais) :
Ces facteurs expliquent le haut taux de victimes et de survivantes autochtones : « Au Canada, l’héritage du colonialisme met les femmes et les filles autochtones dans une situation économique et sociale précaire et dangereuse, qui les rend particulièrement vulnérables à diverses formes de violence, notamment l’exploitation et la traite des personnes. »
Quelques facteurs qui peuvent augmenter le risque qu’une personne autochtone soit recrutée :
On sait que les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones sont plus souvent victimes de traite, mais on manque de données à ce sujet. Selon l’Association des femmes autochtones du Canada, ce manque de données complique l’identification des victimes et des survivantes, ce qui rend difficile le fait de leur venir en aide. Quand on comprend mal un problème, on peut difficilement le résoudre.
À quoi ressemble le recrutement?
Une étude (Domestic Sex Trafficking of Aboriginal Girls in Canada: Issues and Implications) explique les méthodes de recrutement spécifiques aux personnes autochtones.
Peu importe la tactique employée, les exploiteurs ciblent des victimes isolées, qui sont plus vulnérables à l’exploitation.
Des ressources culturellement adaptées
Ligne d’aide contre la traite de l’Ontario Native Women’s Association
Répertoire de services dirigés par des personnes autochtones en Ontario
Talk4Healing
Ligne d’aide à l’écoute 24 sur 24 et offerte en 13 langues autochtones et en anglais