Loi canadienne

On pense souvent que la traite des personnes (ou trafic des personnes) c’est seulement le fait de faire venir une personne au Canada et de l’enfermer de force pour l’obliger à travailler ou à avoir des actes sexuels contre de l’argent. En fait, ça peut se passer directement sous notre nez, dans notre propre communauté! Au Canada, la majorité des victimes de traite à des fins sexuelles sont des personnes canadiennes. 50 % sont des filles et des femmes autochtones.

La traite des personnes à des fins sexuelles est la forme de traite la plus courante en Ontario. L’Ontario est aussi une plaque tournante de la traite : plus des 2/3 des cas signalés au Canada venaient de l’Ontario.

La loi canadienne reconnaît que la traite des personnes est un crime. La traite des personnes comprend le fait de « recruter, de transporter, de transférer, de recevoir, de détenir, de cacher ou d’héberger une personne, ou d’exercer un contrôle, une direction ou une influence sur les mouvements d’une personne, en vue de l’exploiter ou de faciliter son exploitation ».

Une personne est considérée comme trafiquante par exemple si elle recrute et oblige une autre personne (peu importe son âge) à avoir des relations sexuelles contre de l’argent. Elle peut l’obliger à le faire en utilisant la force, la manipulation, les menaces, le chantage, etc.

Savais-tu que l’âge moyen d’entrée dans la traite à des fins sexuelles est entre 13 et 16 ans? Pourtant, personne ne peut avoir de contacts sexuels avec un ou une jeune de moins de 18 ans en échange d’argent, d’un logement, de transport, de nourriture, de drogues, d’alcool ou de tout autre objet ou nécessité.

La loi condamne les trafiquants et les clients, mais pas les victimes. Si tu es victime ou connais une personne qui est victime de traite, elle est protégée par la loi (si on t’a dit le contraire, la personne mentait).

Pour en savoir plus sur la traite des personnes, visite le site du gouvernement de l’Ontario.